Du 1er au 3 décembre: Navigation vers le cap vert en mode survie!

Le cap vert au départ du sénégal ça se mérite il parait? Et bien on a bien mérité là!!

Quand au départ, les bateaux préparent leur trinquette (la voile "tempête"), protègent les entrées d'eau...Quand je vois Julien qui rentre les coussins en disant "on risque de se prendre quelques vagues...", je souris, c'est l'aventure !

Quand les bateaux copains nous annoncent en bougonnant qu'il faut ressortir les vestes de quart et les pantalons de pluie, on fait pareil, sans trop penser à ce que ça veut dire... il fait chaud, on est en Afrique quoi!

Du coup comme le départ de Dakar est tout tranquille, on s'installe, les enfants sortent les legos, moi je prends un nouveau livre....Et puis d'un coup: première vague....d'une très longue série! Le bateau penche petit à petit, de plus en plus. On a le vent de coté, on fait du près, puis du travers, avec des vagues jusque 3m, et une mer croisée... Résultat: des grosses rafales de vagues qui viennent régulièrement s'écraser sur le bateau; un bateau qui tape...pendant 2,5 jours....Le bonheur.... Autant vous dire qu'on est pas beaucoup sorti dans le cockpit! Surtout que très vite, seul Julien est opérationnel (et Maxim toujours, mais malheureusement il ne fait pas de quart !). Titou et moi, on alterne entre vomi, gorgée d'eau, banane (merci mama légume pour le régime avant de partir!), et dodo. On ne peut pas bouger sinon c'est le drame! Impossible de faire à manger, c'est régime chips, pain, paté, choco!). Bref, une navigation comme on ne les aime pas et qu'on se promet d'éviter à tout prix désormais!

Arrivée (enfin!) sur l'ile de Sal vers 16h, dans le petit village de Palmeira. Super bien accueillis par les locaux, nous allons rester ici quelques jours pour visiter l'ile avant de partir pour l'ile de Sao Vicente et Mindelo.

Nous apprenons à notre arrivée que depuis le jour même (trop de chance les dilettante...) il faut un test covid pour pouvoir entrer au cap vert...le pass sanitaire ne suffit plus, ça y est ! Confinés donc dans le bateau quelques heures en attendant l'infirmière qui va nous libérer ;-). ça commence à nous faire cogiter sur des plans alternatifs, en cas de galère covid de l'autre coté de l'atlantique... Préparons nous à de nouvelles péripéties!